Sunday 10 December 2023
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A link between Autun'pyramid in France and egyptians pyramids?
Translation coming soon
Voici la pyramide d’Autun qui porte le nom plus « pudiquement » de : « Pierre de Couhard » du nom du hameau où elle se trouve. J’insiste sur l’appellation : « pyramide » car pour moi il n’ y a pas de doute… elle en a bien plusieurs caractéristiques comme nous allons le voir. Cette pyramide est datée plus ou moins officiellement (des rapports de datation scientifique moderne et argumentés manquent) du 1er siècle après JC. Elle est située sur un tertre en bordure de la ville fortifiée d’Autun, en Bourgogne, l’ancienne citée d’Augustodunum fondée, nous dit-on, pendant le règne d’Auguste (27-14 Avant JC). Je dis : « nous dit-on » car on suppose qu’ Autun fut une ville nouvelle construite par les romains pour compenser l’abandon d’une grande citée : Bibracte, voisine et récompenser certains Gaulois, nous verrons que rien n’est moins sûr… La pyramide avait 33m de hauteur à l’origine, une base paraléllipédique, des fondations et des pierres d’angles. Elle était anciennement recouverte de marbre blanc (pour d’autres d’un magnifique parement de calcaire blanc) Des plans datant de François 1er confirment bien le revêtement de calcaire. Il fut réutilisé plus tard, dans la petite église voisine de Couhard.
Le tertre sur lequel est édifié la pyramide a servi de cimetière gaulois et romain et sous la prairie se trouvent plein de stèles funéraires. En bas vers l’Est, une rivière d’eau transparente coule et on entend le bruissement de la cascade Brisecou des monts voisins. Les monts au Sud-Est sont recouverts d’une épaisse forêt et d’affleurements granitiques. Au Nord: les remparts d’Autun. On nous dit qu’Augustodunum(Autun) fut construite pour remplacer Bibracte la capitale, l’oppidum (ville fortifiée) des Gaulois Eduens afin de remercier certains Gaulois d’une alliance avec Rome… Car Rome secourut les Eduéns au 2ème siècle Avant JC en écrasant l’armée Arvèrne et puis en repoussant l’invasion Hélvète en Gaulle en 58 Avant JC avec 6 légions et Jules César. Les Eduéns de leur côté avaient déjà prété main forte à plusieurs reprises aux romains pendant des conflits avec d’autres tribus au point de s’être fait nommés par le sénat romain: « Frères de la République » !
Gigal observant la pyramide d’Autun
Car aussi bien les Romains que les Gaulois Eduéns avaient des interêts communs : des pactes commerciaux de grande importance entre eux. En effet, Bibracte se trouvait à un carrefour d’arrivée de marchandises très précieuses à l’époque : toutes les denrées convoitées de l’Empire Romain, donc : du Moyen-orient, de l’Afrique et de l’Orient transitant par là, pour se déverser ensuite au nord de l’Europe et ailleurs.Une alliance donc, entre certains grands commerçants Gaulois Eduéns et certains riches romains désireux de protéger leurs interêts et prérogatives commerciales. Mais ils ne partageaient pas que cela comme nous allons le voir plus loin, ils échangeaient des connaissances… Il est officiellement admis que l’ancienne Bibracte se trouve à 26 km au Sud-Ouest d’Autun, à 800m d’altitude sur le mont Beuvray où se trouve aujourd’hui.
Mont Beuvray
C’est d’ailleurs une thèse passionnante qui mérite beaucoup plus de place et qui est très bien argumentée, mais qui à aussi la difficile et épineuse tâche de convaincre que l’Etat s’est trompé sur la localisation d’un site que l’on prend comme modèle de la ville gauloise au 1er siècle avant JC comme référence de toute la civilisation celtique ! Dans la remarquable démonstration de Mouney, le Mont Beuvray serait juste celui de Gorgobina, où César installa une colonie Boïenne d’Europe Centrale après une bataille. Ce qui est assez logique car les vestiges retrouvés à Beuvray correspondent bien davantage à ceux d’un ancien camp de réfugiés qu’à ceux d’une capitale Celte florissante…Cela remet en question énormément de choses…
St Vincent
En tout cas, à côté de « notre » petite pyramide se trouve bien des hauts-lieux de la civilisation Celte. Mais fait très important : on date la petite pyramide d’Autun, du 1er siècle après JC que sur le seul fait qu’on pense qu’Augustodunum (Autun) n’a existé qu’à partir de son édification par Auguste (vers 15 avant JC). Or je vous l’ai dit, on a retrouvé des traces d’une bien plus grande antiquité de cette citée (Voir Roussigneux). On a même retrouvé des inscriptions à une déesse Bibracte à Autun…et Autun sera même rebaptisée Bibracte après la Révolution pendant quelques temps… La vocation d’Augustodunum par les romains était de devenir une seconde Rome et elle devint (ou plutôt redevint) très importante car elle était à la convergence d’une quizaine de voies romaines comme il sied à une ancienne capitale. Autun est un lieu formidable pour une forteresse et le contrôle des axes commerciaux et avait surement une existence bien avant les romains. Or dans cette région, juste avant l’arrivée de Jules César ,deux factions chez les Eduéns Celtes-Gaulois se disputaient le pouvoir : celle de Dumnorix enrichi et renforcé par toutes les douanes et taxes de son fructueux commerce à l’international et celle de son propre frère le druide Diviciacos partisan des romains. N’oublions pas que étymologiquement le nom : Eduen, Aedui,Aidouoi,Aedui, Hedui, provient de la même racine en celtique Aed :le feu, le zèle et les Eduens sont donc : « les Ardents », « Les Hommes de feu » au sacré caractère…Dumnorix (de Dumno: monde et rix :roi) chef Eduen s’allit aux Hélvètes en 58 Avant JC. et épouse stratégiquement la fille du roi des Hélvètes Orgétorix, tout en favorisant leur projet d’invasion en Gaule, tout cela dans un geste de provocation contre les romains. En effet, ceux-ci, commencaient à contrôler fortement le commerce dans le sud de la France là où s’approvisionnait également Dumnorix et cela ne lui plaisait pas bien sûr. L’eventualité de les voir arriver du côté de Bibracte et de se mêler de tout non plus. Il s’allia à une autre tribu gauloise puissante les Bituriges en mariant sa mère à leur chef et se mit à comploter contre César. En 54 Avant JC, il empêcha carrément la livraison de blé des Eduéns promise à César. Or il était vital pour les Romains d’avoir un approvisionnement abondant à cause de leur armée déployée loin tout autour du bassin Méditerranén et qu’il fallait nourrir en toutes circonstances.
Vue depuis le tertre de la pyramide en regardant vers le Sud -Est
Il fut dénoncé par son propre frère le druide Diviciacos qui vit là, le moyen de lui sauver la vie (ce qu’il réussit une première fois auprès de César) et de stopper sa fougue qui mettait en danger des échanges jusque là cordiaux avec les Romains et qui devenaient de plus en plus lucratifs. Or dans cette histoire de la pyramide c’est lui qui nous intéresse… Pourquoi ? Mais parcequ’on retrouva une médaille d’or dédiée à ce druide au voisinage tout proche de la pyramide portant la mention : « Gloria Aedorum druidumque », c’est à dire : « Gloire aux Eduens ainsi qu’aux druides »…contrairement à ce qu’on raconte cela ne prouve pas que cette pyramide lui était dédiée personnellement et on a longtemps cru qu’elle recelait son tombeau alors que l’intérieur est constitué uniquement de pierres sans aucune chambre interne.
N’oublions pas que tout le champ contient des épitaphes funéraires gauloises et romaines et que la médaille ne s’étant pas trouvé à l’intérieur ni au bord même de la pyramide, pouvait faire partie d’une sépulture voisine.Ou mieux encore: il était répandu dans le monde celte par les druides, la coutume de localiser des lieux nommés: Mesomphalos pour y célébrer des cultes, qui était généralement de petites collines , en périphérie de cités importantes, sensées représenter un nombril du monde, un lieu où l’on procédait à des rites en rapport avec les cieux, l’homme et les profondeurs de la Terre, un lieu où l’on pratiquait des guérisons par l’eau aussi. Or le tertre de la petite pyramide correspond complètement à un Mesomphalos où se réunissaient une assemblée de druides, et un cours d’eau cristallin passe en bas ! Et cela expliquerait parfaitement pourquoi sur la médaille retrouvée on parle des druides et des Eduéns au pluriel ! Personne ne note ce détail pourtant très important. En tout cas cela plaide en faveur d’une Bibracte-Augustodinum!
Druide gaulois
Et puis, on sait pas mal de choses sur cette aristocratie Eduénne grâce à Jules César qui, séjournant à Bibracte en 52 et 51 Avant JC, décrivit les deux frères dans ses « Commentaires sur la Guerre des Gaules ». Surtout le druide Diviciacos. Ainsi on apprend que Diviciacos (de « divin » et de « divic »: vaincre) se présenta à Rome en 63 Av. JC, devant le sénat romain pour négocier une aide militaire. L’attaque Hélvète se profilait et il lui fallait des renforts et soustraire son frère à un leadership dangereux. César nous le décrit comme le grand chef du peuple Celte le plus puissant de la Gaule du premier siècle av. JC. et comme un très grand diplomate. Effectivement il était très apprécié à Rome et séjourna chez son ami le grand Cicéron (106-43 AvantJ C) dans sa luxueuse villa Palatine à Rome. Cicéron connaissait certainement déjà Diviciacos, car il avait de grands interêts commerciaux en Gaule avec son commerce de vins. En fait, le druide Gaulois était surtout très ami avec le frère de Cicéron : Quintus Tullius Cicéro ( 102-43Avant JC). On sait par Cicéron que Quintus eût de nombreux entretiens avec notre druide sur des sujets concernant la Divination. Et savez vous ce que l’on retrouve en 2001 près d’Autun à 3km au sud de Clamecy, sur un site gallo-romain? « Un des dispositifs dont parlent les papyrus égyptiens que je traduis », nous dit un émminent papyrologue du CNRS Patrice Cauderlier en 2005. Un disque: « disque de Chevroches » de 6 cm de diamètre, comportant l’inscription des signes du zodiaque, les noms des mois égyptiens et les 12 mois romains écrits en grec.
Le disque de Chevroches
Et le conservateur du musée archéologique de Dijon Christian Vernou ajoute « Si la divination puise dans les traditions grecques et égyptiennes elle n’est pas la seule à le faire. Les traces de cohéritages sont encore très visibles en Gaule romaine dans la région d’Augustodunum (Autun) non loin de Chevroches. Encore une preuve des échanges de connaissances entre l’Egypte, les Grecs, les Romains et les Celtes ! Or un sujet qui passionnait les poètes et écrivains de cette époque à Rome, c’était l’Egypte. Cicéron en fait beaucoup référence dans ses écrits et se montre un grand connaisseur de la civilisation et religion égyptienne, chose que l’on ne renconte pas avant lui dans la littérature romaine. Il détaille même les aspects concernant la magie, l’astronomie, les aspects religieux du Nil et est convaincu et émerveillé de la sophistication de cette civilisation et de toute la richesse d’enseignement que les Romains peuvent en retirer… Il est certain que de nombreuses conversations sur l’Egypte ont eu lieu entre nos romains et notre druide chef spirituel qui plus est, qui devait être avide de toutes ces choses sur l’Egypte. On n’est pas encore au moment où l’empereur Auguste (63 Av. JC-14 Après JC) décréta l’interdiction de tout culte égyptien en 28 Avant JC poussé par sa haine de l’Egypte à cause des problèmes rencontrés dans sa lutte de pouvoir en Egypte.

Il était à la mode sous Cicéron dans les familles patriciennes, de faire des cérémonies de culte égyptien notamment en l’honneur d’Isis. Il y avait ainsi chez les particuliers de nombreuses réunions de cérémonies égyptiennes et même des chapelles consacrées à cet effet.

Donc s’il y a eût une construction d’une petite pyramide sous l’impulsion d’une contagion de l’égyptomanie romaine ce fut avant 28 Avant JC et peut être suite à la visite de notre druide à Rome en 63 Av. JC… déjà la petite pyramide d’Autun pourrait dater alors, du premier siècle avant JC et non pas donc, d’un siècle après JC. Mais nous allons voir qu’elle était sans doute encore plus ancienne… Notons que Cicéron avait dans sa villa une grotte artificielle et des terrasses en l’honneur de Platon et Aristote. Or le philosophe grec Platon(423-347 Avant JC) emprunta sa vision de l’univers à l’Egypte (La fin du paganisme en scythie Mineure, Studii de istorie a religilor antice, Bucarest 1969, p284-310, D.M.Pippidi) et Aristote (384-322Av.JC) le grand philosophe Grec était ne l’oublions pas, le précepteur d’un autre « obsédé » de l’Egypte : Alexandre le Grand, et s’est abreuvé de littérature égyptienne en attestant que l’Egypte était le vrai berceau des sciences mathématiques modernes. (cf.« Métaphysiques »).

Or, à Rome une chose nous interpelle, une petite pyramide très similaire à celle d’Autun, mesurant 36m de hauteur, avec des fondations en travertin et recouverte d’un marbre blanc de Carare, existe encore et en meilleur état : il s’agit de la pyramide de Caiüs Cestius le tribun et sénateur romain. On nous dit qu’il l’avait fait construire pour être sa tombe en 330 jours, mais cela peut être une interprétation tardive car on n’a jamais retrouvé de tombe à l’intérieur ni de corps, juste une petite pièce rectangulaire couverte de fresques. Cela pouvait être parfaitement un lieu de culte surtout que l’on apprend que Cestius faisait parti d’un ordre des Setemviri Epulonum et était l’équivalent d’un druide : un Epulone était un chef Prêtre en charge des assemblées et des banquets. Cestius est mort en 12 Av. JC mais la véritable date de la construction de sa pyramide n’est pas claire. Il a pu la construire bien avant sa mort pour s’en servir comme lieu de culte et puis ensuite en faire faire son tombeau ou pas.
En tout cas à Rome, la mode égyptienne remontait à 30 Avant JC quand les légions envahirent l’Egypte. Le géographe Strabon (57Av.JC/25 Après JC) qui nous parle de la forteresse des Eduens, lui, voyage en Egypte en compagnie du préfet romain d’Egypte Caïus Aelius Gallus dès 24 Av. JC. Or le même Strabon avait eût le même précepteur que Pompée(106-48 Av. JC) lequel mourut en Egypte après avoir offert le contrôle de l’Afrique à César. Donc la mode par les romains de construire de petites pyramides assez similaires à celles très pointues qu’ils trouvèrent à Meröe en Nubie, à l’époque, pouvait s’être prolongée jusqu’à Bribacte, Autun, grâce à une connexion forte entre des druides celtes et des prêtres romains puissants qui accomplissaient ou se complaisaient en rites égyptiens.Ce qui est intéressant aussi c’est qu’au 17ème siècle le Pape Alexandre III fit restaurer la chambre interne de la pyramide et en scella l’entrée… Pourquoi un Pape s’intéressa t-il à faire cette restauration après tant d’années au sujet d’un tribun romain pourtant réputé païen, et pourquoi n’expliqua-t-il pas son geste ? Les secrets occultes sont les mieux gardés ! En tout cas une autre petite pyramide existait à Rome à la même époque et peut-être même encore avant, entre le Vatican et le mausolée d’Hadrien mais elle fut détruite au 16ème siècle.

Ce qui est très curieux c’est que l’emplacement de la pyramide de Cestius par rapport à Rome est exactement la même que celle de la pyramide de Couhard par rapport à Autun… peut-être pour la deuxième Rome(Augustodinum) le souhait de ressembler à la grande ?…. Et puis en remontant dans le temps on retrouve un fait extraordinaire : entre 277 et 276 av.JC, Antigone II Gonatas, roi de Macédoine (277-239 av.JC) envoit en Egypte 4000 mercenaires gaulois à la disposition du pharaon Ptolémée II (309-246 av.JC). Callimaque (« Hymne à Délos ») nous dit d’ailleurs que les gaulois se révoltèrent désireux de piller les trésors égyptiens et ils furent exilés sur une île au milieu du Nil où la plupart moururent de faim. On peut penser que certains on pu s’échapper et qu’ils avaient vu les petites pyramides du sud égyptien.

Et là je trouve cela très intéressant car de Fayoum à Aswan on retrouve 7 petites pyramides en Egypte, de la même hauteur que celle d’Autun sans chambres internes sur les berges du Nile (dont une sur l’île Eléphantine). Ainsi la petite pyramide de Kula que j’ai étudié est bien un amas de pierres à la fonction imprécise. Mais c’est surement un marqueur géodésique et des structures souterraines existent.
Pyramide de KulaPyramide de l’île Eléphantine sur le Nile
En tout cas cette petite pyramide d’Autun comporte des arêtes bien découpées, et est orientée parfaitement, je me suis aperçue aussi qu’elle avait du être constituée d’un magnifique granit rose à l’égyptienne, avant d’avoir été dépecée et « rafistolée » avec des cailloux, car j’ai pu retrouver certaines de ces pierres gisant au sol. Après les multiples destructions et le forage d’un abbé en 1649 qui défigure complètement une de ses faces, elle paraît encore solide malgré qu’on la dépouilla de ses plus belles pierres et que bien des gens la fouillèrent espérant un vil trésor alors qu’elle est très certainement un Haut-Lieu de culte de rassemblement de druides…et le symbole d’un lien avec la connaissance égyptienne. Un Haut-Lieu symbole de vie, qu’aujourd’hui on transforme en lieu funéraire, toujours par méconnaissance, et parcequ’il y a eu juxtaposition ensuite dans le temps, d’éléments funéraires autour. La même chose est arrivée sur le plateau de Giza en Egypte où des sépultures 4ème dynasties et plus récentes sont venues occuper des lieux et des monuments beaucoup plus anciens célébrant la Vie… La Connaissance se perd très vite et la mémoire est courte !
Granit rose tombé de la pyramide
En tout cas, il existe aussi, bien des éléments en faveur de liens entre les Celtes et les Egyptiens avant les romains. Ainsi juste pour en évoquer un : la conception celtique de la mort diffère de celle des Grecs et des Romains et ressemble à l’égyptienne. Il y a un culte solaire évident comme en Egypte, le dieu Lug étant très similaire à Ra. César nous rapporte son étonnement devant le nombre incroyable d’attributs et de titres donnés par les Celtes Gaulois aux Dieux, c’est pareil en Egypte. Le poête Lucan mentionne l’existence d’une triade de Dieux comme en Egypte. Il s’agit de Aesus, Teutates et Taranus.
Or Aesus, dont on aurait trouvé un autel à Paris même, de la racine aryenne : « as » : « être », d’ « Asura » Masda, l’Esprit Sage des Perse, l’ « Aesum » ombrien et l’ « Asa »: le « Divin Être » des Scandinaves et tout proche de l’ « Asar » : « l’Osiris » égyptien Et César écrit que les Gaulois se disaient descendre du Dieu Dis, la plus grande divinité selon lui, Dieu du monde souterrain habité par les morts. Dieu du monde souterrain ressemblant beaucoup au Duat égyptien…

Que notre pyramide d’Autun soit le résultat d’un lien fort entre les druides éduens et des prêtres romains et l’Egypte ou qu’elle soit encore bien plus ancienne, elle est la marque d’un Haut–lieu très important et n’est certainement pas cette lanterne des morts qu’on souhaite nous faire croire.

Ces lanternes étaient de petites colonnes ou tourelles creuses, construites au 12ème siècle, qui n’étaient jamais pyramidales et qui n’ont jamais eût l’envergure de notre pyramide d’Autun. Sur celle-ci aucun emplacement de lanterne n’ a jamais été retrouvé, elle n’est pas creuse, ses angles sont droits et de plus sa petite colline est dans un site plutôt encaissé rendant difficile le rôle de phare qu’on donnait aux lanternes des morts.

Et puis, le site d’Autun contient d’autres sites Celtes d’importance comme l’emplacement du temple romain de Janus ce qui milite une fois de plus en faveur d’une reconstruction romaine sur des sites très important Celtes à Autun.
Taranus
Je pense qu’il faudra un jour procéder à des fouilles et analyses sérieuses de ce lieu trop longtemps laissé à l’abandon.

Je ne serais pas étonnée qu’on trouve sous le tertre de la petite pyramide, un réseau de souterrains allant jusqu’à la rivière…. ce qui serait alors un point commun avec les petites pyramides du sud égyptien…

Ce qui est très curieux aussi c’est que ce fut le lieu choisi (dans toute la France !) pour des analyses et études par des radars satellites pour une équipe américaine scrutant les profondeurs de la Terre depuis le ciel Remote Sensing, GIS analysis dirigé par le Dr Scott Madry, mais à part de vagues clichés on n’a pas beaucoup de détails… La Science a encore beaucoup de chemin à faire avant de se dévoiler !
Lanterne des morts
Temple de Janus, AutunVue depuis le tertre tout contre la pyramide au fond le hameau de Couhard
A.Gigal
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